Les différents tests

Le système de jeu : Les tests.

La notion d’équilibre :

Tous les jets de dés s’effectuent avec 2D10 (le 0 étant 0 et non 10), soit un dé de Yin et un dé de Yang (savoir quel est le dé de Yang est important seulement lors des tests en opposition). Le joueur qui lance les dés soustrait le résultat le plus faible au résultat le plus fort. Le chiffre obtenu est l’équilibre.

Un double 0 est un échec critique.
Touts les autres doubles sont des réussites critiques.

Tous les tests  auront cette forme : Aspect+(talent)+équilibre.

Le test simple :

Le personnage tente une action contre quelque chose ou quelqu’un d’inactif.
Si le résultat est supérieur ou égal à la difficulté choisie par le MJ, l’action réussit, sinon…

Exemple : Wu doit crocheter une serrure. Il a eau 4 et larcin 2. Le MJ décide qu’il ne s’agit pas d’une serrure peu complexe et attribut une difficulté de 8 à l’action. Wu jette les dés et obtient 7 et 4 soit un équilibre de 3 pour un résultat final de 9 (4+2+3). L’action réussit. Si Wu n’avait pas eu la compétence larcin, il aurait eut un résultat final de 7 (4+0+3) et l’action aurait échoué.

Test en opposition :

Le personnage tente une action contre quelque chose ou quelqu’un qui s’y oppose activement.
Si le résultat du personnage est supérieur à celui de l’opposant il gagne.
Si les résultats sont égaux, le dé Yang le plus fort l’emporte.
S’il y a toujours égalité, soit il y a match nul pour ce round et l’opposition se poursuit (bras de fer par exemple) soit les actions sont simultanées (attaque en combat par exemple)

Exemple : Wu dispute une partie de go contre un haut fonctionnaire du Qi. Il a 2 en feu et 0 en jeu. Le haut fonctionnaire a 2 en feu et 2 en jeu.
Wu effectue sont jet d’équilibre et obtient 4 en Yin et 8 en Yang pour un résultat final de 6 (2+0+4).
Le haut fonctionnaire obtient 5 en Yin et 7 en Yang pour un résultat final de 6 (2+2+2).
Il y a égalité mais comme le dé de Yang de Wu est le plus élevé, il gagne… de justesse cette partie de go.

Les tests continus :

Pour les actions nécessitant du temps et/ou de gros efforts.

En plus d’un seuil de réussite, l’action se voit attribuer par le MJ d’un seuil de difficulté et d’une périodicité.

Exemple : Wu décide de dresser un poulain sauvage. Le seuil de réussite est de 9, celui de difficulté de 40 et la périodicité est de 3 heures. Wu a eau 4 et équitation 2.
A 8 heures il débute le dressage. A 11 heures, il effectue sont premier jet d’équilibre et obtient 7 pour un résultat final de 13 (4+2+7). Il dépasse de 4 points le seuil de réussite, le seuil de difficulté passe donc à 36. Il pourra effectuer un autre jet dans 3 heures. Le poulain sera dressé quand le seuil de difficulté sera de 0.